Présentation de l'Endolift et de son mode de fonctionnement
L’Endolift est une technique mini‑invasive de médecine esthétique utilisant des microfibres optiques ultrafines (comme un cheveu), insérées sous la peau pour diffuser de l’énergie laser (souvent de longueur d’onde 1 470–1 500 nm). Cette énergie chauffe les tissus en profondeur, stimule la production de collagène, contracte la trame sous‑cutanée et, simultanément, permet l’élimination douce de petites poches de graisse localisée.
L’Endolift agit tel un lifting non chirurgical au laser pour combattre le relâchement cutané grâce à la technologie laser LASEmaR® 1500. Il ne génère aucune cicatrice et ne nécessite pas d'anesthésie générale.
La précision de cet équipement est disponible en six calibres de fibre optique (de 200 à 600 microns). Ces dimensions réduites permettent d’atteindre les couches profondes de la peau avec une extrême minutie.
Chaque microfibre est à usage unique pour une hygiène parfaite. Insérée dans l’hypoderme via une aiguille très fine, elle diffuse l’énergie laser de manière ciblée. Cette méthode contrôle précisément la température tissulaire, préservant les structures environnantes.
La double action : stimulation du collagène et réduction graisseuse
L’Endolift agit en deux temps sur la peau. D’abord, le laser chauffe le derme, provoquant une rétraction immédiate des fibres de collagène existantes. Cet effet tenseur est renforcé par l’activation des fibroblastes, les cellules productrices de collagène.
En 3 à 6 mois, cette néocollagénèse naturelle redonne fermeté et élasticité à la peau. L’élastine, protéine clé de l’élasticité, est également stimulée.
Simultanément, le laser cible les amas graisseux. En chauffant les adipocytes à 50-60°C, il liquéfie les triglycérides. Ces graisses sont ensuite évacuées naturellement par le système lymphatique.
Cette action lipolytique s’adresse aux zones rebelles : double-menton, bras, cuisses ou abdomen. Elle élimine de petits volumes graisseux sans chirurgie, idéale pour un remodelage subtil et naturel.

Principales indications de traitement par Endolift
L’Endolift s’adresse aux patient(es) souhaitant :
- Retendre et raffermir les tissus (visage, cou, menton, bras, abdomen, cuisses, genoux, etc.)
- Réduire des amas graisseux localisés peu profonds.
- Améliorer la texture et l’élasticité de la peau, sans recourir à une chirurgie traditionnelle.
Le système LightSCAN™ permet un traitement personnalisé des zones à cibler, qu'il s'agisse du visage (ligne de la mâchoire, bajoues, double menton, cou) ou du corps (intérieur des cuisses, abdomen, genoux).
Les paupières inférieures voient leur texture s’affiner, atténuant l’aspect fripé. Le cou, souvent négligé, retrouve un galbe lisse grâce à un raffermissement ciblé.
Pour les zones du corps, l’Endolift s’attaque au relâchement cutané et à la cellulite. La face interne des bras, souvent affectée par un affaissement cutané, retrouve fermeté et tonicité. L’abdomen et la zone péri-ombilicale, sollicitées après une grossesse ou une perte de poids, bénéficient d’un lifting interne. Les genoux et l’intérieur des cuisses, zones critiques, gagnent en élasticité.
Les fessiers et chevilles, souvent impactés par l’âge ou les variations de poids, retrouvent un aspect harmonieux. La méthode stimule le collagène et réduit la graisse localisée, avec des résultats visibles immédiatement et consolidés sur 3 à 6 mois. L’absence de temps d’arrêt permet de reprendre ses activités sans délai.
Les effets durent entre 12 et 18 mois, selon l’élasticité cutanée individuelle.
Catégorie | Zone précise | Bénéfice principal attendu |
---|---|---|
Visage et cou | Ovale du visage, double-menton, paupières inférieures, cou | Redéfinition de la ligne mandibulaire, Réduction de la graisse et tension cutanée, atténuation de la laxité, Lissage de la peau |
Corps | Face interne des bras, abdomen, genoux, intérieur des cuisses | Traitement du relâchement cutané, Raffermissement de la peau fripée, amélioration de la fermeté |
Protocole de traitement
Consultation préalable
Une consultation initiale avec le Dr Da Costa est nécessaire pour diagnostiquer la peau, établir un protocole adapté. Le bilan cutané analyse la texture, l’élasticité et l'adiposité de la zone à traiter.
Nombre de séances recommandées
Une séance unique suffit dans la majorité des cas, avec une option de renforcement 6 à 12 mois plus tard pour un effet prolongé.

Déroulement d'une séance d'Endolift
La séance débute par un nettoyage cutané ainsi que l'application éventuelle d’un anesthésique local selon les zones traitées. Le Dr Da Costa réalise l'insertion des microfibres sous la peau à travers de minuscules incisions. Celles-ci laissent diffuser l’énergie laser du LASEmaR® 1500 ou équivalent, selon la plateforme utilisée.
Une séance dure généralement 30 à 60 minutes pour le visage et jusqu’à 90 minutes pour le corps.
La séance n'est pas douloureuse, le patient ressent une diffusion de chaleur concentrée.
Le retour aux activités quotidiennes est généralement rapide après 1 à 3 jours.
Le résultat d'un traitement par Endolift
L'effet est immédiat et visible dès la fin de la séance, avec un raffermissement et une redéfinition des contours. Les résultats s'améliorent dans les semaines et les mois après la séance grâce à la néocollagénèse générée par la chaleur.
Le raffermissement est durable avec une diminution progressive des amas graisseux. Les résultats durent 12 à 18 mois selon les zones traitées, le vieillissement et le mode de vie. Cette stabilité s'explique par la double action du laser : rétraction immédiate des fibres de collagène existantes et renouvellement cellulaire progressif.
Les suites après une séance
Les suites habituelles d'une séance d'Endolift sont caractérisées par des rougeurs et des œdèmes légers qui disparaissent après 1 à 3 jours. Il est impératif de ne pas exposer au soleil les zones traitées pendant au moins une semaine.
Aucune convalescence n’est nécessaire, et la reprise sociale est immédiate.
Les contre-indications d'un traitement par Endolift
- Grossesse ou allaitement par principe de précaution
- Infections cutanées actives sur la zone traitée
- Prise d’anticoagulants
- Présence d’implantations ou dispositifs électroniques non compatibles sur la zone ciblée